Ta main
Nous montions heureux vers la chapelle ancienne
Par un matin d'avril il y a vingt cinq ans
Et malgré tant d'hivers, d'étés et de printemps
J'ai toujours du bonheur quand ta main prend la mienne.
Quand les fourrés sont plein de vives églantines
Quand les pommiers sont blancs, quand les genêts sont d'or,
A l'heure du couchant quand le soleil s'endort
J'aimerais plus souvent monter sur la colline
Quand la moisson ondoie au souffle de la brise
Quand la brume s'effile en lente nuée grise
J'aimerais plus souvent partir à tes côtés
Ta main que je tenais dans les sentiers de mousse
Ta main que je connais si bien forte mais douce
J'aimerais la garder pendant l'éternité.